L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 2 OCTOBRE 2016 AU CABO VERDE DEVRA ETRE UNE VERITABLE FETE POPULAIRE, DIXIT YAYI BONI
02 Out, 2016Le chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO pour l’élection présidentielle du dimanche 2 octobre 2016 au Cabo Verde, l’ancien président béninois, Dr Yayi Boni, a invité la population de ce pays à faire de cette élection une véritable fête populaire.
Dans une déclaration faite à la presse le vendredi 30 septembre 2016, à Praia, Yayi Boni a laissé entendre que cette présidentielle devrait être le couronnement du succès enregistré au terme des élections communales et législatives organisées en 2016 par le Cabo Verde.
L’ancien chef de l’Etat béninois a fait cette déclaration à l’issue de son entretien, dans la matinée, au palais de la République avec le président intérimaire du Cabo Verde, Jorge Santos.
Yayi Boni et Jorge Santos ont discuté de la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie ainsi que du renforcement du processus électoral sur le continent africain, en général, dans l’espace CEDEAO et au Cabo Verde, en particulier.
Selon les propos du président intérimaire du Cabo Verde rapportés par Yayi Boni, sur les 23 élections organisées récemment en Afrique, 18 avaient débouché sur des contestations et des violences avec pour conséquences des pertes en vie humaine, des destructions d’infrastructures et des pillages.
L’ancien chef de l’Etat béninois a invité les candidats, les dirigeants des partis politiques de même que leurs militants et sympathisants à œuvrer afin que l’élection présidentielle du dimanche 2 octobre 2016 se déroule dans la paix, la quiétude, et la cohésion nationale.
«Mon souhait est qu’à l’issue du dépouillement des bulletins de vote, le soir du dimanche 2 octobre 2016, le candidat malheureux téléphone au président élu pour le féliciter. Je demande à ce dernier d’être ouvert au dialogue, à la paix et d’impliquer tout le monde dans la gestion des affaires du pays, car sans la paix, il n’y aura jamais de prospérité partagée», a déclaré Yayi Boni.
Le chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO pour l’élection présidentielle 2016 au Cabo Verde s’est félicité du calme et de la paix qui règnent dans le pays, à quelques heures de la fin de la campagne électorale, ce vendredi 30 septembre 2016.
A noter que dans la soirée de ce même vendredi, Yayi Boni a rencontré le chef de la mission d’observation électorale de l’Union africaine pour l’élection présidentielle 2016 au Cabo Verde, l’ancien président de la Transition de la Guinée-Bissau, Manuel Serifo Nhamadjo.
Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur la réussite de leurs missions respectives au Cabo Verde et les actions communes à mettre en œuvre pour s’assurer du bon déroulement du processus électoral en vue d’une élection libre, transparente et crédible le dimanche 2 octobre 2016.
Concernant ces actions, les deux chefs de missions ont envisagé la possibilité de faire une déclaration commune à l’issue du scrutin, ou à défaut, l’harmonisation du contenu des déclarations de leurs missions respectives.
Yayi Boni et Manuel Serifo Nhamadjo ont également discuté du renforcement du Protocole de la CEDEAO et de la Charte de l’Union africaine sur la démocratie et la bonne gouvernance, en vue de mieux garantir la transparence dans l’organisation des élections, aussi bien en Afrique de l’Ouest que sur le continent africain.
Ils ont par ailleurs échangé sur l’harmonisation du cadre légal des élections en Afrique dans le but de faire bénéficier le continent des bonnes pratiques observée en matière électorale.
Lors de ses entretiens, aussi bien avec le président intérimaire du Cabo Verde, Jorge Santos, qu’avec le chef de la mission d’observation électorale de l’Union africaine, Manuel Serifo Nhamadjo, Yayi Boni était accompagné d’une équipe d’assistance technique de la Commission de la CEDEAO.
Cette équipe est composée de la commissaire chargée des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité, Mme Halima Ahmed, du directeur des Affaires politiques, Dr Remi Ajibewa, du chef de la division Assistance électorale, Francis Oké, et d’autres cadres de ladite Commission.