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La CEDEAO organise en Gambie l’Atelier de soutien à la facilitation et au renforcement des capacités au niveau pays à l’intention des Mécanismes Intégrés de Coordination de la Protection et de la Sécurité Humaine de la CEDEAO (ECO-PHSICM)

01 Juil, 2024

La Commission de la CEDEAO a organisé du 26 au 28 juin 2024, à travers la Direction des Affaires Humanitaires et Sociales, un atelier de renforcement des capacités d’une durée de 3 jours à l’intention des Mécanismes Intégrés de Coordination de la Protection et de la Sécurité Humaine de la CEDEAO (ECO-PHSICM) avec le soutien du Centre de Coordination des Mécanismes Nationaux d’Alerte Précoce et de Réponse (NCCRM), qui constitue le Secrétariat de Coordination du Mécanisme (sous les auspices du Cabinet du Vice- Président de la République de Gambie). L’atelier a porté sur l’examen des progrès accomplis par la Gambie depuis la création de l’ECO-PHSICM en 2021 et l’adoption d’une feuille de route pour la mise en œuvre.

L’atelier visait également à revoir la feuille de route (eu égard aux questions nouvelles et émergentes) et à élaborer un Plan d’action pour sa mise en œuvre au cours de la période 2024-2026. Le mécanisme a été mis en place pour promouvoir une approche d’ensemble impliquant le Gouvernement et la Société afin de renforcer le « réseau de protection » pour toutes les personnes se trouvant sur le territoire gambien.

Dans son allocution de bienvenue, la Directrice du NCCRM en Gambie, Madame Binta Singhateh, a exprimé sa gratitude au Cabinet du Vice- Président pour son leadership et à la Commission de la CEDEAO pour l’initiative visant à mettre en place l’ECO-PHSICM et l’organisation de l’atelier technique dans le pays. Elle a souligné l’importance de l’atelier étant donné la diversité des problèmes de protection et de sécurité humaine auxquels sont confrontés la Gambie et la région de la CEDEAO dans son ensemble, notamment en termes de protection des droits des groupes vulnérables.

Dr. Sintiki Tarfa Ugbe, représentée par M. Olatunde Olayemi, Chargé de Programmes – Traite des Personnes, a souligné l’importance de la protection dans le cadre plus étendu d’une approche de la sécurité humaine telle que reflétée dans le Traité Révisé de la CEDEAO et dans le Protocole relatif au Mécanisme de Prévention, de Gestion, de Règlement des Conflits, de Maintien de la Paix et de la Sécurité ainsi que dans le Protocole sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance. Il a souligné l’attention particulière accordée, dans les textes de la CEDEAO, à la protection des droits des femmes et des enfants et des autres groupes vulnérables contre des menaces telles que la traite des personnes, la prostitution des enfants, le travail des enfants, la violence sexuelle et fondée sur le genre, entre autres. M. Olayemi a souligné l’octroi d’un don de 25 000 dollars EU par la Direction de la CEDEAO à la Gambie pour soutenir le NCCRM dans son travail de coordination de l’ECOPHISM et a informé la réunion de l’étroite coordination entre le Bureau de la Représentante Résidente du Président de la Commission de la CEDEAO et le NCCRM au sein du Cabinet du Vice-Président de la Gambie pour garantir l’utilisation idoine de ces fonds.

Dans son allocution, la Représentante Résidente de la CEDEAO en Gambie, l’Ambassadrice Miatta Lily French, a déclaré que la sécurité humaine constitue un facteur clé des programmes de la CEDEAO, au moment où cette dernière s’efforce de créer une communauté pour tous. En conséquence, l’un des thèmes de la  célébration du 49ème anniversaire de la CEDEAO était « Renforcer l’unité, la paix et la sécurité régionales, » ce qui montre bien l’importance que revêt la  sécurité humaine pour la CEDEAO. Elle a lancé un appel aux parties prenantes pour qu’elles coordonnent de manière cohérente et utilisent effectivement le soutien financier octroyé par la CEDEAO pour rendre opérationnelle l’ECO-PHSICM et mettre en œuvre les actions identifiées, en caressant l’espoir que ces actions conduiront à l’amélioration de la sécurité humaine dans la région.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Permanent du Cabinet du Vice-Président, M. Samba C. Mballo, a indiqué que le Programme Intégré de Protection et de Sécurité Humaine de la Commission de la CEDEAO est une composante essentielle des efforts de réponse visant à faire face aux risques, vulnérabilités et défis qui prévalent dans la région ; il a ajouté que l’adoption  en Gambie d’une feuille de route de mise en œuvre spécifique au niveau pays est une étape importante, reflétant la détermination partagée de mettre en œuvre des solutions tangibles.

L’Agence Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes (NAATIP) et le Réseau contre les Violences Basées sur le Genre (NGBV) ont également prononcé des allocutions au nom des partenaires présents à l’atelier. L’atelier a comporté des sessions sur un large éventail de questions thématiques, notamment l’évaluation des risques de référence et de l’état de préparation des vulnérabilités en matière de protection et de sécurité humaine en Gambie, la cartographie des rôles opérationnels des acteurs clés qui font partie intégrante de l’ECO-PHSICM, le plan d’action pour la mise en œuvre de l’ECO-PHSICM au niveau du pays, les stratégies et procédures pratiques pour la participation des communautés, l’intégration de la dimension de genre aux opérations de l’ECO-PHSICM, les systèmes d’orientation : opportunités et procédures, exigences et actions en matière de mobilisation des ressources humaines et matérielles, suivi et évaluation des projets de l’ECO-PHSICM, entre autres.

L’atelier, qui a réuni de nombreux participants, a été clos par l’adoption d’un plan d’action pour la mise en œuvre de la feuille de route gambienne sur la protection et la sécurité humaine.

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