Atelier régional de formation sur la prévention et la réponse à la vio-lence basée sur le genre (VBG) pour les acteurs juridiques et judiciaires des Etats membres de la CEDEAO

Le Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG) organise un atelier régional de formation sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre (VBG) pour les acteurs juridiques et judiciaires des États membres de la CEDEAO, à Lomé, au Togo, du 24 au 28 juin 2024. L’atelier est organisé en collaboration avec la Fondation Ford et l’USAID.

L’atelier a été officiellement ouvert par M. Stanislas BILEBA, Secrétaire Général du Ministère de l’Action Sociale, de la Femme et de l’Alphabétisation de la République Togolaise. Le Directeur du Bureau National de la CEDEAO (BNT) du Togo, représenté par Mme Sotongbé Adjoavi Eleonore, Bureau Juridique du BNT, a prononcé le discours de bienvenue. Le mot d’introduction a été prononcé par M. Awudu Ahmed Gumah, Chargé principal de la planification, de la recherche, du suivi et de l’évaluation du Centre de la CEDEAO pour le développement du genre (CCDG), au nom de la Directrice, Mme Sandra OULATÉ FATTOH.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Action Sociale, de la Femme et de l’Alphabétisation, dans son mot d’ouverture, a souhaité la bienvenue aux participants au Togo et un bon séjour à Lomé. Il a également noté que « beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement du Togo dans la lutte contre les VBG, avec l’appui des partenaires. Mais nous reconnaissons que de nombreux défis restent à relever pour mettre fin au phénomène. Pour y parvenir, il est nécessaire, entre autres, de sensibiliser la population pour briser le silence autour des violences basées sur le genre, notamment celles commises dans le cercle familial et dans le voisinage ; de produire des données pour créer des preuves ; et d’éduquer les jeunes, les femmes et les hommes à travers des initiatives de changement de comportement et des programmes communautaires. J’invite chacun à assurer une participation active et des échanges fructueux« .

Dans ses remarques introductives, M. GUMAH a noté que « la violence domestique, le mariage précoce, les mutilations génitales féminines et le harcèlement sexuel sont autant d’atrocités qui détruisent des vies et des communautés entières. Derrière la courbe ascendante de la violence liée au sexe enregistrée chaque année dans le monde, se cachent des tragédies humaines indicibles, et cet atelier ne sera pas une formation comme les autres. C’est une occasion unique de renforcer vos compétences, d’échanger vos connaissances et vos expériences, et de forger des liens avec vos pairs de toute la région de la CEDEAO« .

Cet important atelier de cinq jours réunit des juges d’instruction, des magistrats, des procureurs et des greffiers en chef des États membres de la CEDEAO. Il a pour objectif de permettre aux différents acteurs de comprendre le thème des violences basées sur le genre et du harcèlement sexuel, notamment les causes, les différentes formes, les facteurs aggravants, les effets, les conséquences et les différents cadres juridiques et institutionnels ainsi que les procédures de prévention et de réponse aux violences basées sur le genre.