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Elections présidentielles et parlementaires au Ghana : La mission d’Observation de la CEDEAO visite la police ghanéenne avant le scrutin.

06 Déc, 2020

Accra, le 06 décembre 2020.
La chef de la Mission d’Observation Electorale (MOE) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Ghana, S.E. Madame Ellen JOHNSON SIRLEAF, a effectué le samedi 05 décembre 2020, une visite au siège du service de police du Ghana à Accra. La réunion visait, entre autres, à vérifier l’état de préparation de l’appareil de sécurité du pays avant les élections de lundi dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.

Accueillant la délégation de la MOE au siège de la police du Ghana à Accra, le commissaire adjoint de la police, M. Samuel OTU-NYARKO, a exprimé sa gratitude à la communauté internationale pour avoir manifesté son inquiétude face à la paix et à la sécurité au Ghana lors des prochaines élections. Il a révélé à la délégation de la MOE que le Service de police du Ghana, en collaboration avec d’autres services de sécurité, notamment les Forces armées du Ghana (GAF), le Service de l’immigration du Ghana (GIS), le Service national d’incendie du Ghana (GNFS), le Service d’ambulance du Ghana (GAS), etc. ont mis en place un Centre national des opérations conjointes (CNJO) pour maintenir la paix pendant et après les élections.

Le Dr OTU-NYARKO a déclaré que le NJOC avait jusqu’à présent déployé quelque 2 137 membres du personnel des services de sécurité du siège de la police ghanéenne vers 6 178 points d’éclair à travers le pays pour éviter tout événement imprévu qui pourrait compromettre le processus électoral.

La chef de la mission de la CEDEAO a félicité le Ghana pour sa présentation et le dispositif en vue d’élections pacifiques et satisfaisantes au Ghana. Elle a également félicité les services de sécurité du pays d’avoir été proactifs dans la mise en place du CNJ avant les prochaines élections. Elle s’est toutefois inquiétée de la nature des opérations du CNJO le jour des élections. «Nous avons identifié les menaces possibles et nous avons pris des dispositions pour les événements imprévus qui pourraient mal tournés. De plus, avec les consultations avec les parties prenantes que nous avons eues, nous ne prévoyons rien de grave », a ajouté le Dr OTU-NYARKO, en réponse aux inquiétudes exprimées par la Chef de la MOE-CEDEAO.

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