Améliorer la transparence et la facilitation des échanges commerciaux au Port de Tema
13 Oct, 2016
Les partenaires du public et du privé se réunissent pour se mettre d’accord sur les Plans d’Actions de Réformes ACCRA (Ghana) – le 13 octobre 2016 — La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Groupe de la Banque Mondiale ont organisé ensemble deux ateliers au Ghana du 10 au 13 octobre, dans le cadre du Projet d’Amélioration et de Facilitation des Echanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, financé par l’Union Européenne. Ce projet vise à améliorer les échanges au niveau régional et international, en remédiant aux difficultés de transit au niveau des corridors clés en Afrique de l’Ouest. Plus de 100 participants,y compris les partenaires des secteurs public et privé affiliés au Port de Tema Port, et les représentants de la Commission de la CEDEAO, de l’Union Européenne, du Groupe de la Banque Mondiale, étaient présents aux deux ateliers.
“La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’engage à mettre en œuvre les programmes visant à faciliter l’intégration régionale et à veiller à ce qu’elle profite aux opérateurs du secteur privé et aux populations de l’Afrique de l’Ouest,” a déclaré M. Louali Chaibou, le Commissaire au Commerce, à la Douane et à la Libre Circulation, à la Commission de la CEDEAO. Le premier atelier, qui s’est tenu du 10 au11 octobre, a rassemblé les organismes du secteur privé et du secteur public opérant au Port de Tema en vue de procéder à une analyse des Cartes des Processus d’Evaluation du Port pour veiller à leur exactitude et exhaustivité. On a discuté de la manière dont les cartes pourraient servir d’outils de transparence pour fournir les mêmes opportunités aux commerçants et aux prestataires de services au port. On a mis au point un certain nombre de propositions de réformes destinées à améliorer et à moderniser les activités au port. « Nous souhaitons ardemment d’aboutir à des résultats tangibles à partir des débats intenses et passionnés, en vue de faire du Ghana le meilleur et le port préféré en Afrique de l’Ouest, » a dit Benny Dolphyne, le Responsable du Fret maritime à Bollore Transport & Logistics. « Le fait que l’Union Européenne se charge de financer ce projet est la preuve de l’importance que nous accordons à nos relations avec l’Afrique de l’Ouest au plan historique et économique. Comme vous le savez, l’UE est le premier partenaire commercial de la région. Nous désirons également promouvoir le secteur privé comme moteur du développement économique et social en Afrique de l’Ouest. Notre soutien à l’amélioration de l’environnement des échanges est une priorité de la coopération de l’UE avec la région, » a déclaré Benoist Bazin – Chef de l’Equipe Infrastructure et Développement Durable, qui représentait l’Ambassadeur William Hanna, le Chef de la Délégation de l’UE auprès du Ghana. “Les pays de l’Afrique de l’Ouest disposent d’un énorme potentiel pour renforcer la compétitivité et améliorer les échanges commerciaux, en vue de pousser la croissance, réduire la pauvreté, et créer des emplois dans la sous-région. Le Groupe de la Banque Mondiale a le plaisir de travailler en partenariat avec les organisations régionales, les Etats membres, le secteur privé et les partenaires du développement pour aider ces pays à remédier aux difficultés de transit le long des corridors commerciaux clés, et accroître leur compétitivité dans l’économie mondiale,” a dit Ronke-Amoni Ogunsulire, Responsable IFC Pays pour le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger et le Togo. Le Projet d’Amélioration et de Facilitation des Echanges commerciaux en Afrique de l’Ouest est une initiative qui porte sur quatre ans et qui a été lancée en novembre 2014. Ce projet d’une valeur de 3,5 millions d’euros vise à soutenir la CEDEAO en vue de l’amélioration des échanges commerciaux dans la région de l’Afrique de l’Ouest et, plus précisément, du commerce de transit le long des principaux corridors commerciaux de la région. Il porte principalement sur la réduction du temps et des coûts, et l’accroissement de la coopération et de la coordination entre les agences aux frontières, pour faciliter les flux de marchandises au sein de la région, et avec les partenaires commerciaux internationaux.
|